Dans L’Antichambre de la Contagion
Ce Que Pensent Les Hommes continue son tour d’horizon des escape games parisiens, avec L’Antichambre, l’un des plus récents à s’être ouvert dans la capitale française. Basé au 55 Boulevard Saint Martin, juste au-dessus d’une pizzeria (bonne idée pour se restaurer juste après une session, au passage), L’Antichambre propose des salles importé de Claustrophilia, un nom qui ne vous dira peut-être pas grand chose, mais qui est l’un des escape games les plus connus de Budapest. Et quand on connaît le goût des hongrois pour ces jeux à taille réelle, on part déjà du bon pied. L’accueil par le game master est très sympathique, un bon verre d’eau n’est jamais de refus, et le jeune homme connait son sujet absolument par cœur.
La salle qui nous est proposée est Contagion. Le contexte est le suivant : nous sommes à Paris, alors qu’un danger mortel risque de faire régner le chaos. Une épidémie est à l’œuvre, la situation est critique et des émeutes commencent à éclater un peu partout. Alors que le gouvernement est sur le point de faire intervenir l’armée, votre groupe est le dernier espoir pour sauver la ville, et ainsi éviter le massacre. Pour se faire, vous devez retrouver l’antidote, dans le laboratoire du docteur Sabatier.
Autant dire que L’Antichambre réussit à nous emporter très loin dès la présentation de ce contexte. Le décors est impeccable, ancien comme il le fallait, on arrive à se plonger dans une atmosphère à la fois opressante et typique. Nous ne vous en dirons pas plus, mais même notre simple présence nous persuade de vivre une situation haletante.
Ce qui nous a frappé, avec le plus de plaisir, est la progression dans Contagion. On résolve des énigmes pas simples du tout, le niveau est tout de même classé « Expert », mais en les enchaînant dans un rythme soutenu et fluide. Les problématiques sont diverses, l’agilité, la logique pure, la recherche, tout est mis en œuvre avec un équilibre qui force le respect.
La team Ce Que Pensent Les Hommes a réussit à s’échapper in extremis du laboratoire du docteur Sabatier, à la seconde près, en ayant eu tout de même recours à quelques indices. Ces derniers sont annoncés par le game master, via un haut parleur, et non l’écran, qui se contente de nous indiquer le temps restant. Tout est assez précis pour que le groupe puisse ne pas être bloqué avec trop d’insistance, même si le taux d’échec est conséquent.
Au final, L’Antichambre propose, avec Contagion, une salle de haute volée. Et confirme la très bonne tenue de l’escape game parisien, par la même occasion. A savoir que l’enseigne propose trois autres salles, dont deux directement inspirés par Claustrophilia, en mieux décoré : KGB et Vaudou. La troisième, Ghost, est la plus dure du lieu, on nous promet un challenge de haut niveau. Cela fait, donc, quatre jeux, qui seront bientôt rejoints par un cinquième : Momie, annoncé pour les joueurs « confirmé ».
Retrouvez le site de L’antichambre sur http://www.lantichambre.paris/#accueil.