zippo

Ces gestes ont t’il plus fait pour la cigarette que n’importe quels
lobby ?

Vous le savez, nous le savons, tout le monde le sait. Les ravages que la cigarette cause (plus de 8 millions de morts par an, plus que le Covid !) ne sont plus à démontrer, les maladies trop bien connues dont elle serait à l’origine ainsi que les cancers du poumons, Fumer tue. En revanche, ce qui est tout aussi connu, mais qui nous semble important d’en faire un billet, tant par leur créativité que par subtilité de mise en scène , c’est toute la production d’imagerie que l’industrie du tabac a su imposer, en particulier dans les productions audiovisuelles. Cela nous fascine. Regardons, par deux objets fétiches, comment le cinéma nous a tous un jour donné envie de fumer.

Le briquet, objet culte du film noir

Dans un scénario, on s’appuie parfois (et très souvent à l’époque) d’objets du quotidien pour symboliser, caractériser une narration. L’érotisme se dégageant de Séverine, la James Bond girl dans le film Skyfall, érotisme perfectionné par son briquet, incarnant par là l’héritière de la longue lignée des femmes fatales du film noir (nous y reviendrons) . Ou comment cette industrie, par les différents types de briquets a miser (à raison) sur la volupté de la gestuelle du fumeur.

Quand on parle de briquet dans le cinéma, un nom devrait vous venir forcément en tête … Le briquet zippo ! Véritable objet reconnu entre mille, initié sur grand écran notamment grâce aux films comme Le retour avec Lana Turner, ou encore Le cercle rouge en france. Un objet devenu symbole comme nous l’explique Sydney Pollack “ le Zippo est un des éléments clé de la culture américaine, une de ses réussites. C’est le meilleur briquet du monde. Il est robuste, tactilement doux, presque voluptueux. Son poids est parfait. Dans la continuité de mon film « Havana », il contribue à la définition du personnage incarné par Robert Redford. Le confort, l’élégance du Zippo ». Que rajouter de plus ?

La cigarette et la femme fatale

Si le cinéma a pu imposer au fur et à mesure des figures féminines fortes , forcer de constater que la cigarette (certains diront malheureusement) y a été pour beaucoup. Il n’est plus à démontrer les le faramineuses campagnes de communication massives, dés les années 20 des lobbys du tabac promouvant la “femme libre” “indépendante”, les fameuses “torches de la libertés”.

Encore une fois, le grand écran avec l’apparition de la “femme fatale” des films noir assurent un symbole puissant de promotion d’une femme, moderne, indépendante, rebelle … par la cigarette. Que se soit Rita Wayworth dans Gilda véritable sex symbol, Marlene Dietrich et son fameux “boys in the backroom” ou plus connu avec Sharone Stone dans Basic Instinct.

Des signes qui ne trompent pas

Si ce rapide coup d’œil, succinct et superficiel, vous aura laissé dubitatif, nous finirons par souligner quelques notions pointées dans les milieux médicaux.

En effet depuis longtemps, nous savons que ce que l’on appellent les “habitudes de consommation” sur le long terme sont difficiles (car bien ancrés) à délogées. Ces habitudes, forgées par de longues années, vont stimuler la création de Dopamine par de multiples gestes, de la manière dont l’on tient sa clope, jusqu’à l’habitude sociale.

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