A la découverte de One Hour, et de la salle Lost Asylum.
On peut le dire sans crainte : Ce Que Pensent Les Hommes a découvert un nombre suffisant d’escape games pour pouvoir se dire connaisseur. Mais, magie du concept, impossible d’être blasé, et il faut aussi rendre à César ce qui appartient à César : la scène parisienne de ces jeux grandeur nature est de grande qualité. Cette fois-ci, nous avons été invité par One Hour, pour découvrir leur toute première salle : Lost Asylum.
Comme toujours, l’arrivée sur place est très importante. Ici, nous avons le temps de parler avec les fondateurs, de leur philosophie, de leur vue sur le futur de l’escape game etc. Si on remarque le caractère neuf du local, encore en plein agencement, on est surtout très satisfait de l’accueil, et de l’ouverture du personnel. Mais siroter un verre de soda est certes agréable, il n’en est pas moins que nous avons une série d’énigmes à résoudre. Alors, debout la troupe ! Les règles sont énoncées, et le scénario dévoilé. D’ailleurs, le voici qui suit.
1952, un hôpital psychiatrique vient de fermer ses portes suite à un fait divers sanglant : un patient interné depuis de nombreuses années vient d’assassiner plusieurs médecins dans des circonstances encore inexpliquées. Depuis, on ne l’a jamais revu. Le temps a passé, et les vieux murs gardent leurs secrets, les cris résonnent encore, suintent de la souffrance accumulée, et de folles rumeurs circulent… Ceux qui ont eu la curiosité de s’approcher rapportent des faits étranges. Que se passe-t-il dans ce bâtiment abandonné ?
Il est très important de ne rien vous dévoiler, mis à part cette intrigue. Il faut que vous sachiez qu’on tient là un escape game que nous plaçons parmi les trois meilleurs de la scène parisienne. Pourquoi ? Tout d’abord, l’immersion est purement géniale, et résulte d’un énorme travail sur les décors, mais aussi sur la bande-son et… le contexte, dirons-nous. Visiblement, One Hour a compris, avec talent, qu’il ne faut pas laisser le joueur s’installer dans un cocon dont l’effet peut jouer contre l’intérêt de la salle. On dénombre bien des façons de garder l’intérêt du gamer éveillé tout du long, et cette salle ne fait pas que les réciter avec talent, non, elle en propose d’autres.
Bourré d’énigme incroyablement maline, qui vous feront réfléchir en groupe, et non chacun dans son coin, ce Lost Asylum est une surprise qui détonne. Le niveau général est assez élevé, mais comme pour un jeu-vidéo dont le gameplay serait irréprochable, il est clair que chaque erreur provient uniquement du joueur, et pas d’un réglage quelconque. On se prend, parfois, la tête à deux mains après avoir buté sur une énigme finalement aisée. D’autres sont plus corsée, mais le maître du jeu est assez impliqué (oh, que oui !) pour savoir vous mettre sur les bons rails tout en évitant de vous mâcher le travail. Le dialogue avec lui se fait par le biais d’une télé, un moyen classique mais plutôt bon pour garder l’ambiance intact.
Au final, nous devons, encore une fois, insister sur le fait que Lost Asylum propose une aventure terriblement bien cadencée, aux nombreuses originalités, et surtout à la mise en scène exemplaire. Un véritable esprit traverse cette salle et, aussi fou soit-il, on ne peut que le souligner.
Pour réserver votre salle chez One hour, allez sur le site : http://one-hour.fr/